jeudi 30 avril 2009

Carnets de voyage : Australie

Ben oui, comme j'ai pas des masses de trucs à faire en ce moment (cf le libellé : My fucked up L1... ) j'en profite pour pondre mes mémoires d'Australie sur le net...

Jour 4 :
Je me lève avec une lueur d'espoir, ce soir on récupère Dyl à l'aéroport, à Melbourne, fini le trip entre 4 zyeux avec le relou.
On part tôt, comme d'hab. En route, Sim insiste pour qu'on fasse du shopping encore. Il achète plein de trucs, soit disant pour le festival, mais on n'en utilisera pas la moitié. Plein de route. J'en ai plein le *** de la route.
On arrive à Melbourne vers 17h. On a 3h à tuer avant de se mettre en route vers l'aéroport.
On va à St Kilda. Vu que Sim a pas de guide, c'est moi qui décide, héhéhé ! On va marcher sur la plage, après toute cette route ça fait du bien, puis on se pose dans un café. Sim a faim. Il mange.



Puis il veut repartir aussitôt. Ca me gonfle, j'ai envie de profiter un peu de la jolie animation de St Kilda.
Il repart donc seul, soit disant il veut faire un long tour à pied.
Je reste à squatter le café encore quelques minutes, puis je décolle, je marche vite, j'ai repéré un petit banc non loin du van sur lequel me poser en attendant qu'il arrive.
Je le trouve déjà allongé dans le van en arrivant... Grand tour... Ouioui... Ca ressemble à un raccourci plutot...
On finit par partir à l'aéroport.
On se perd un peu, mais c'est pas grave parce qu'en arrivant on apprend que l'avion de Dyl a 3/4 d'heures de retard.
Enfin il arrive. C'est un début de souagement pour moi. Il lue une voiture car en théorie on a pas le droit de prendre une troisième personne dans le van.
Et ça m'arrange, car Sim étant censé repartir du festival avec sa pote Julle, je suis sure comme cela d'avoir une voiture et un chauffeur pour me ramener jusqu'à Melbourne ensuite.
Ils roulent comme des dingues la nuit sur les routes. J'essaie de dormir pour ne pas me rendre compte qu'on est largement au dessus de la vitesse limite. On arrive au Rainbow vers 1h30. Il fait froid. Il n'y a pas vraiment d'activité. Seule la tente des thés est ouverte. On ne capte pas non plus : coupés de la civilisation pendant 4 jours!!
Sim veut essayer de partir à la recherche de Julle mais dans la nuit, ça ne sert à rien...

Julia DeVille

Une découverte de l'internet :
Julia DeVille et ses bijoux inspirés du style VIctorien funéraire (à l'époque, il existait une joaillerie spéciale pour les deuils) et du Memento Mori du 15e au 18e siècle.


Mais si vous voulez en savoir plus, je vous conseille un tour là.

mercredi 29 avril 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour3 :

On se lève tôt, vers 7/8h. De toute façon, je ne dormais plus. Ce matin, visite du temple bouddhiste de Wollongong, un des plus grands d'Asie du Sud-est. C'est speed. On repart vite.



Et c'est là que l'on s'aperçoit que les 950 km nous séparant de Melbourne vont être très longs. On ne peut pas rouler trop vite. Ce qu'on croyait être une autoroute (Princes Highway) se révèle être un genre de nationale, une voie dans chaque sens, limitée à 40/50 km/h en ville et sinon de 70 à 100 km/h. En plus, on n'a qu'un CD. Le mix de Mathieu, que j'adore, et bien qu'il soit excellent, après 3 écoutes en boucle, je décide d'arrêter. Premier désaccord avec Sim qui ne comprend pas...
Après une pause essence et une discussion avec un vieil Australien, on décide qu'il serait bien qu'on campe à Lake Entrance ce soir. On roule, on roule, nous traversons pas mal de villes/ villages. Puis on se retrouve dans une zone où désormais il peut y avoir une heure de route entre chaque point de civilisation. C'est très beau.
Les paysages sont différents de ceux dont nous avons l'habitude, en Europe.
Vers 17h, Sim me dit qu'il faut trouver de l'essence. On est encore assez loin de Lake entrance. Je lui fait remarquer que le premier bled est à 30/40 bornes et je ne sais même pas si il est assez grand pour héberger une station essence. C'est moi la copilote qui gère la carte. On roule. On arrive, et le bled est un hameau d'une dizaine d'habitations. Je vois un mec allongé. Il fait des pompes. Je demande à Sim de s'arrêter. Il stresse mais finit par obtempérer. Je m'approche du gars et commence à lui parler. Aucune réaction. Après 5 min. infructueuses, je décide qu'il est autiste et on change de plan.
On va vers ce qui semble être un bar. Trois Australiens rougeauds et édentés, dont une femme, tapent la discute en terrasse. On leur demande pour la pompe. Il faut s'écarter de notre chemin, conduire une vingtaine de minutes jusqu'à Malacoota, et si on a de la chance, ce sera encore ouvert, mais il faut faire vite.
On arrive à Malacoota et on décide qu'on passera la nuit sur place du coup car il est déjà quasi 19h. Sim veut un steack pour dîner. On se met en quête d'un endroit appelé "Porterhouse", d'après Sim, et sa discussion avec le gars de la station essence, c'est là qu'ils auraient le meilleur steack.
Après 20 min de tour en ville sans succès, j'obtiens enfin qu'il s'arrête au bar, et je vais demander à mon tour. Il s'avère que c'est au resto juste derrière le bar qu'on sert du "Porterhouse" et que Porterhouse est le nom d'une recette de préparation du steack. Soit. On dîne et là appel de Lior qui me dit qu'il a perdu les tickets pour aller au festival où on doit se rejoindre. Il ne viendra donc pas, on verra après si je le rejoins en Tasmanie un peu ou non.
Je réalise que je vais me retrouver toute seule avec Sim et Dyl au festival. Je stresse un peu car je m'aperçois que plus je cotoie Sim et moins je le supporte. Il est allemand, rigide d'esprit, veut tout orgainser et dès que j'émets une suggestion, me remet en place avec un "No worries" comme si c'était moi qui le stressait avec l'organisation alors que lui me rappelle à chaque minute le programme de la journee.

mardi 28 avril 2009

Holi

Il ne faut pas rater ça, Holi la fête des couleurs en Inde et ces magnifiques photos de Poras Chaudary.

Lors de ma vie en Inde, j'étais à Bangalore au moment de Holi.
Je ne sais pas si je vous l'ai dit, mais à l'époque, je dessinais des bijoux, pour un joailler indien.
Et bref, ce qu'il faut savoir, c'est que le premier jour, je me suis pointée au bureau en tongs et longue jupe, un peu comme une touriste en fait (eh oui, j'étais en pays étranger, chaud au mois de Novembre... ) et que du coup, j'ai eu droit à un entretien avec ma manager indienne, qui m'a gentiment suggeré de venir au bureau bien habillée désormais, genre chic occidental (tailleur ou presque avec chaussures adéquates) ou alors au maximum en sari ou salvar-kameez.
Comme le sari, c'est un tout petit peu chiant sur le scooter (j'avais déjà un scooter là bas) et que le salvar kameez ça m'allait pas trop (ça me donnait l'air un peu trop indien, et j'aimais bien pas avoir le même air que tout le monde là bas.. ), du coup, j'ai fait un effort, acheté des fringues et je suis allée tous les jours au bureau habillée chic.

Et, pauvre de moi, même le jour de Holi je suis venue chic. J'avais oublié.
Or on m'avait dit 2 jours avant que le jour venu, les gars de l'atelier (une petite centaine... gloups) allaient monter dans les bureaux (chez nous les designers) pour nous asperger de couleurs durant l'après midi. C'est à dire ces jolis pigments qui partent difficilement au lavage.
A midi, toujours inconsciente du danger je rigole avec mes copines indiennes et je les charie car je les trouve pas super bien habillées aujourd'hui. Ce à quoi elles me répondent que c'est fait exprès vu qu'on va se faire repeindre.
La panique m'envahit... Heureusement, l'Inde, c'est cool. Ils sont pas trop stressés du taf...
Une de mes copines, qui avait pas trop envie de se faire repeindre non plus me suggère qu'on rentre ensemble.
Et c'est comme ça qu'on s'est retrouvées sur mon scooter, elle derrière, à mettre des plombes à rentrer, car il a fallu traverser toute la ville (c'est grand Bangalore) en prenant les toutes petites routes, et en s'arretant pour se cacher toutes les 2 secondes, histoire de pas rentrer de toutes les couleurs !

Carnets de voyage : Australie

Jour 2 :

On quitte l'hôtel à la recherche de notre van, que Sim. à réservé par internet.
On laisse les bagages dans des casiers. Après une heure de recherche, et une heure d'attente, on trouve le loueur, et on repart avec notre van.
Sim était super excité de savoir qu'on allait avoir un "Hippie Hippie deluxe van". En réalité, on hérite d'un mini-van, avec écrit en gros Hippie dessus et des fleurs sont dessinées , ce qui au final est un peu ridicule. Perso j'ai un peu honte de rouler là dedans.




Si jamais vous voulez louer un van an Australie, allez plutôt en louer un comme ça, c'est plus stylé :




Bref, on part vers Bondi Beach.
Mais là je suis complètement jetlaguée, décalquée, pas dormi maintenant depuis près de 40h, je ne supporte pas Sydney. Trop grand pour moi.


Vers 14h on lève le camp et on décide de trouver un endroit plus tranquille.
On atterrit à Bulli, près de Wollongong, dans un camping pas terrible, jouxtant un cimetière. Tant pis. Trop fatiguée pour dire quoi que ce soit. On se pose 10 min, puis la course commence.

Il faut aller ici, là, faire des courses, internet, et ici tout ferme tôt.
On est de retour vers 19h. On dîne chichement d'une soupe chacun, car pas envie de faire la cuisine. Puis on se met au lit.
Encore dur de dormir. Vers minuit, il se met à pleuvoir, un truc de dingue. Ca me réveille, je finis le nuit en somnolant.

Carnets de voyage : Australie

Mes aventures en Australie !

Jour 1 :

Arrivée à Sydney le soir après un voyage trop long, quasiment sans dormir. Je dois rejoindre Sim. (un allemand fan de trance, rencontré 1 an avant à Koh pan Ngan). Je ne le connais presque pas en fait. Mais j'avais peur de débarquer en Australie toute seule, et comme il allait au Rainbow Serpent festival avec Dyl. son pote australien rencontré aussi en Thailande et qu'ils avaient un ticket en plus... Voilà, c'est comme ça que j'ai sauté le pas, et dans l'avion !




Il est prévu qu'on descende ensemble jusqu'à Beaufort, en van, loué. On rejoindra Dyl. sur le chemin, et on passera 3/4 jours au festival, après quoi on doit se séparer car j'aurais encore 1 mois et demi et Sim. devra remonter direct à Sydney pour repartir.
Bref, ses indications sont bonnes, je trouve l'auberge de jeunesse sans problème. Il n'est pas dans le dortoir quand j'arrive. Par contre, quelqu'un que je ne connais pas y dors déjà (il y a 4 lits).
Je ressorts aussitôt pour aller au 7/11. Je croise Sim. sur le chemin du retour. On va boire une bière.
Il est près de minuit et je n'ai pas dormi depuis 24h.

lundi 27 avril 2009

Music

Allez, ils le méritent bien, je fais un peu de pub pour mes amis Italiens de Michelangelo Buonarroti

Ils jouent du bon raeggae, ils sont super sur scène et je les adore !
Je vais vous raconter une petite histoire pour la peine :
C'etait lors de mon ancienne vie en Italie, à Florence. Sur le web, je m'étais déniché une coloc. Ca avait l'air un peu pourri mais bon, j'etais pas censée rester des années non plus... Et en arrivant, je réalise que c'est invivable.
Je me faisais tout simplement arnaquer par mes colocs. Une partie de l'arnaque : elles étaient 2, donc 3 avec moi et elles avaient divisé le loyer en 3 !!
Jusque là, pas de souci, sauf que... Elles avaient chacune genre 25 m2 de chambre lumineuse avec balcon, et moi j'avais une espece de remise , avec fenetre minuscule a 2m20 de haut, qui faisait 8m2...
Donc je decide de pas rester. Je cherche une autre coloc.
Et la en faisant les petites annonces, je telephone, et je tombe sur Elena, qui me dit qu'elle cherche qqun de manière urgente, donc elle m'invite a visiter le jour même. J'y vais. Et je suis tombée amoureuse de l'appart. Et de tous les colocs. J'y suis restée 7 mois où l'on a vécu en famille tous les 4. On avait même un chat....
Ah le bonheur.... Et si j'avais pu trouver du travail la bas, j'y serais encore...

dimanche 26 avril 2009

Australian Vibes

Quelques petits souvenirs du Rainbow Serpent Festival,
retouchés avec ça.



Skate Art



Caia Koopman peint, en plus de faire du skate et du snow...
Elle a bossé pour des illustrations pour des skates, snows et wakeboards pour de grandes marques et maintenant elle bosse en free.
C'est là que ça se passe si vous voulez en voir plus.

samedi 25 avril 2009

Junkie


Source : Flickr

Je suis une junkie.
J'en ai la confirmation. J'arrête la morphine, petit à petit.
Je sens le manque qui coule dans mes veines.
L'appel de la drogue, quelle saloperie...

Comme quoi, ça peut arriver à tout le monde.

vendredi 24 avril 2009

Graff on Fire

Je sais plus où j'ai vu ça.. Mais j'aime bien....

jeudi 23 avril 2009

Night-time



Et c'est parti,
Pour encore une nuit
d'insomnie.
Je cherche le sommeil,
en chemise vermeil
sur mes deux oreilles.
Le pays des rêves
veut que je me lève.
De fatigue je crève.
En ces heures incertaines,
je lâche les rênes
pour caresser mes veines....

Daft Punk by David Black

Ma découverte du jour : les sublimes photographies de David Black, dont ces portraits de Daft Punk.




Si vous voulez en savoir plus, c'est là que ça se passe.

mercredi 22 avril 2009

Clichés Parisiens

Au hasard de mes pérégrinations webesques... Je fouille et re-fouille la toile...
Eh oui, je n'ai que cela à faire !

Bref, je disais, bientôt l'internet n'aura plus de secrets pour moi.
A défaut de voyager physiquement, j'essaie au moins de m'évader mentalement.
Je digresse, je digresse, ce n'est pas du tout deça que je voulais vous entretenir au départ, mais il me vient des pensées inopinées. Comment faisaient les gens avant internet ?

Je veux dire, par exemple, les gens comme moi, handicapés temporaires, ou même permanents, comment faisaient-ils pour rester connectés au monde ? Pour avoir accès à une mine d'informations et de divertissements 24/24 ? Et pouvoir malgré tout faire de nouvelles rencontres (virtuelles, ok, mais c'est déjà ça) cloués dans un lit ?

Internet est un miracle et une bénédiction à mes yeux ces jours-ci.

Revenons à nos moutons, ce que je voulais dire, c'est que j'ai trouvé un blog assez sympathique, dont un article m'a joliment fait sourire... C'est là que ça se passe...
Les clichés des parisiens, et ce qu'en a pensé notre auteur une fois sur place...

mardi 21 avril 2009

Marylin Minter

Artiste née en 1948 à Shrevenport, Louisiane.
Elle vit et travaille à New York désormais.

Allez voir par là :)






lundi 20 avril 2009

Ermite



J'ai décidé de faire une retraite.
Vu que je peux pas aller bien loin, j'ai décidé de me retirer dans ce qui me sert de chambre.
Et depuis que je suis rentrée en France, je répond pas au téléphone.
Même pas à la meilleure amie.
Mais ce soir, vu l'insistance des coups de fils, j'ai craqué.
J'ai décroché à la counasse de service.
Je suis partagé.
Ca m'a fait du bien, un peu. Mais aussi ça m'a cruellement rappelée, que non, dans 3 semaines, je serais surement pas en état de me pointer à l'anniversaire, de boire du champagne, de danser, voire de me droguer.

Quoique pour ce dernier point, jme débrouille pas mal..
7 semaines sous morphine...

dimanche 19 avril 2009

I like

Takeshi Murakami

samedi 18 avril 2009

F**** Life



Je voudrais bien m'endormir là tout de suite, pour me reveiller, disons, dans 6 mois ?
Hein, docteur ? est ce que ma vie sera de nouveau jolie dans 6 mois ?

vendredi 17 avril 2009

Desperate housegirl

Je ne sais plus quoi inventer de rigolo ou d'intéressant à mettre ici. C'est que ma vie n'est pas très intéressante pour le moment, et depuis quelques semaines.
Ce qui ne te tue pas te rends plus fort...
Vais je en sortir plus forte ? Pour le moment, ce n'est pas vraiment le cas.
Tout est si compliqué.

Et avec ça dans le dos...

jeudi 16 avril 2009

Australian Pack



On dirait de l'adoucissant..
Mais c'est ..
du jus de fruits !

Miam

L

Il y a quelques jours de cela, j'ai découvert une série TV. J'en suis complètement accro depuis. The L word, l'histoire de lesbiennes de Los Angeles.
A force de regarder il est d'ailleurs fort possible que je finisse moi-même comme cela, je me surprend à trouver des nanas attirantes..

mardi 14 avril 2009

Drew

Est un graffeur qui vit en Australie, d'origine malaise, dont j'adore le travail...
Voyez vous mêmes :



et là le fameux, en pleine private performance artistique :

lundi 13 avril 2009

Nostalgik of Melbourne Street Art

Back in paris... et trop de choses à gérer pour ma nouvelle vie qui commence pas facile...

Donc un ptit flash back ces jours ci sur le street art de Melbourne que j ai adoré.

jeudi 9 avril 2009

Aussie Talk

No worries mate est de loin mon expression favorite... D'ailleurs, tout le temps du voyage avant l'hopital j'arretais pas de le dire, et d'appeler tout le monde "mate" (pote)...

va juste falloir que je me defasse de cette mauvaise habitude à Paris, ça va pas le faire, je sens d'aller voir le toubib et de lui faire :
"How are u doing, mate ?"

...

Evolution

Vertebre cassée, grosse chirurgie, nouvelle vertebre en titane soudée à celle du dessus, tout ça il y a quasi 6 semaines.
Depuis je passe mon temps à chercher sur internet des récits d'expériences semblables mais je ne trouve pas. Cela fait 2 semaines que je suis sortie de l'hopital, bientot je retourne en France, et ça fait deux semaines que je me demande jusqu'ou je vais récuperer. Angoisse...
Pour le moment, je tiens debout, je marche toute seule on va dire 5 minutes, et avec un déambulateur, ça peut aller jusqu'a la demi heure. J'ai encore des douleurs, je suis encore sous morphine et mes mouvements sont encore restreints. Je ne sais pas quand je vais avoir le droit de me pencher ou de me tourner.
Si quelqu'un lit mon blog et a une experience similaire, ça m'aiderait d'avoir des infos...

A part ça, l'ennui est mon meilleur ami et l'introspection aussi...