jeudi 28 mai 2009

Let's dance

C'est en soirée, alors que Mat. mixait que j'ai découvert ce son.
Ace Ventura. Comme le détective joué par Jim Carrey, mais bien plus intéressant.

Moi ce que j'aime dans la trance c'est ça

Les dancefloor. Voir des centaines de gens qui bougent et sourient sur la même musique. L'énergie que ça te donne. Les mauvaises langues me diront que les substances illicites y sont pour beaucoup dans le bonheur des gens. Et elles n'auront peut être pas tort. Mais pour ma part, je reste sobre, et je préfère de loin le rester et profiter d'observer ce spectacles des gens vibrant en rythme d'une même énergie. Et si vous me croisez lors d'une fête, vous me reconnaîtrez aisément, je serais une des seules à pouvoir vous regarder. Vous n'aurez qu'à me faire un clin d'oeil ;)

dimanche 24 mai 2009

Beau gosse

Ca faisait longtemps qu'on avait pas parlé trance par ici...
Voilà qui est réparé.
Je vous présente Astrix... Non ce n'est pas mon nouveau mec... quoique s'il se jetait sur moi au détour d"une fête je crois que je le repousserais pas..

Mais surtout, il fait de la super musique :)
Allez donc voir un peu son myspace.

samedi 23 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 16 :
Petit déjeuner à Sheffield aujourd'hui... On s'embourgeoise, avec les délicieuses bruschettas du blacksmith café. On croise quelques hippies qui vont et viennent du Rainbow Gathering. Comme on a rien prévu aujourd'hui, on décide d'aller faire un tour là bas voir de quoi il en retourne.
En route, nous croisons une voiture qui nous fait signe. Une nana d'une quarantaine d'année nous explique qu'il faudra garer la jeep sur le parking, passer un portail, que nous serons accueillis par un comité d'accueil et qu'ensuite il nous faudra marcher.

Effectivment, quelques centaines de mètres plus loin, nous apercevons un parking. On se gare, on franchit le portail, et là, surgit de nulle part, un petit homme d'une cinquantaine d'années, complètement à poil s'avance vers nous, les bras ouverts et le sourire édenté aux lèvres en nous criant "Hug!" *
Le moment de surprise passé, on s'avance vers lui et chacun notre tour, on le serre dans nos bras. Il nous explique comment le camp est disposé puis nous laisse partir. On marche en direction de la "cuisine" où il y aurait deds françaises préparant de la bonne bouffe (ah les stéréotypes...)
Sur le chemin, on croise plusieurs personnes à l'air béat qui s'avancent à chaque fois vers nous, bras tendus en nous disant "Bienvenus à la maison" (en anglais, hein, je fais les sous-titres..)
Puis on aperçoit sous un arbre une douzaine de gens en cercle, apparement en train de méditer. Ils suivent les conseils d'un vieil homme en tee shirt jaune et aux lunettes de soleil fashion.
Ils nous font de la place dans le cercle et le vieil homme nous souhaite la "bienvenue" et nous dit qu'ils "nous attendaient depuis longtemps". L'ombre d'un doute plane alors sur moi, ainsi que des douzaines de mouches qui doivent sentir encore l'huile de coco du matin.
A la fin de la séance, le vieil homme en profite pour nous serrer (encore) dans ses bras. Puis on fait des espèces de cérémoniaux de groupe : on met une de nos mains au centre, contre celles de tout le monde, on fait un serrage de main, puis on les agite, on crie "ouhhh" et on les lève vers le ciel, et c'est fini.
On reprend notre chemin vers la cuisine. Là, plusieurs personnes chill out. Quelques unes se lèvent et nous embrassent. D'autres non. Ca me perturbe un peu. Je ne fais pas l'effort d'aller vers tout le monde. On s'assoit dans un coin. Une nana joue avec son bébé plein de boue. Elle s'absente. Lior va s'occuper de l'enfant. Une autre nana le voit seul avec le petit, s'approche de lui et vient lui parler. Il faut préciser que Lior est plutot beau gosse. A Ju et à moi, personne ne vient parler. Les gens s'affairent autour de nous. Certains à la cuisine, d'autres peignent des visages. On passe l'après midi, Lior entouré de filles et Ju et moi explorons le camp.
Mais au final, personne ne viendra plus nous parler. Et après toutes ces embrassades, hugs et autres "bienvenue", je suis un peu déçue.
Sur mon impulsion, nous repartons dîner en ville. Il est tard et il n'y a plus que deux restos merdeux ouverts. On paie 10 euros chacun une soupe chinoise dégueu. Retour au camp du lac. Feu et film sont désormais notre routine.

vendredi 22 mai 2009

Mon idole

enfin une de mes idoles, dont j'ai peut-être même déjà parlé, est
Audrey Kawasaki.

Une de ses dernières expos au Japon est en compte rendu visuel ici.

J'adore ce qu'elle fait, je voudrais être elle. Peut être même que si je récupérais mes jambes et ma totale autonomie là tout de suite, je sauterais dans un avion direction le Japon pour lui baiser les pieds.

Je m'emballe... Ne vous inquiétez pas, ce ne sont que les effets secondaires de l'immobilisation...

jeudi 21 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 15 :
Lever tranquille au bord du lac, puis un peu d'huile de coco !
On va faire un tour en ville car les garços veulent remettre un pneu normal à la place de la roue de secours. Je fais un saut sur internet pendant ce temps-là. Ca fait déjà plusieurs jours que je suis coupée du monde et que je consulte pas les mails.
On se rejoint pour aller manger un truc et mon instinct français m'indique le Blacksmith café.

Là on croise des hippies qui nous tchatchent. Ils nous parlent d'un certain Rainbow Gathering. Depuis le Rainbow Serpent Festival, je dois dire que je suis assez fan de tout ce qui est Rainbow !
On prends les infos mais finalement on décide d'aller visiter la Cheese farm, et la Raspberry farm, histoire de prendre quelques kilos.

On commence par un petit déjeuner de fromages à la cheese Farm. On a droit à une dégustation qui tue. On goûte de tout, même du fromage au wasabi, qu'est ce qu'ils sont inventifs ces australiens ! Puis on en achète tout de même quelques uns, que l'on peine à finir, après tout ce qu'on vient de se mettre dans le ventre. On est presque calés, mais on va quand même prendre le desser à la Raspberry Farm, la ferme des framboises en français. Les gaufres, crêpes et autres sont énormes et recouvertes de tonnes de trucs (chantilly, sauces, framboises... )


Pour digérer, on improvise un mini foot à trois.
On revient à 17h à Sheffield, bien calés. On prend tout de même de quoi faire des chapatis au coin du feu.

Pour la petite histoire, Sheffield, c'est une ville tellement paumée, et tellement qui attirait personne, que pour faire venir des touristes, les habitants ils ont décidé de peindre des murs de la ville, et maintenant y'a plein de peintures partout (comme des graffs mais en moins joli... et que personne n'enlève !) . Comble du comble, apparemment ça marcherait... il y aurait plus de gens qui s'arrêtent du coup...
Je vous laisse seuls juges..


Once again, a mystery of life...

mercredi 20 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 14 :

Je me lève et trouve Lior en position de méditation sur la paillasse. Je le rejoins, intriguée, et il m'initie au rituel de l'huile de coco sur le corps... Heureusement, il ne fait pas super beau. Pas de soleil, on ne cramera donc pas comme des toasts dans un grill-pain. On se masse longuement avec l'huile (chacun sur soi, on est pas en train de se mélanger, hein... ) Ca sent trop bon ! Je me mangerais presque. Puis, en attendant que Ju se lève, j'ai droit à une leçon de yoga. C'est drôle, nous voilà tous les deux au bord du lac, dans une nature superbe, en position de l'arbre, puis du guerrier.
Des promeneurs passent. Ils sourient.
Ju se lève enfin. On mange, on lit, on glande. Grâce aux miracles de la technologie moderne et au génie des 2 gars, en début d'aprem, nous nous offrons une séance de ciné dans la jeep (pour être sûrs que y'aura des batteries dans l'ordi jusqu'à la fin du film! ).
On regarde Slumdog Millionnaire. J'aime bien, mais j'avais préféré le livre, et d'aussi loin que je me souvienne, les questions étaient différentes et l'histoire aussi d'ailleurs.... Enfin la trame est là, mais c'est juste ça. Pourquoi l'avoir changé ?
Mystery....
En fin d'aprèm, on part en ville. Mission : dîner correctement puis trouver un endroit avec télé pour regarder la finale de l'open d'Australie. On dîne dans un resto indiqué par lelonely planet, mais c'est un peu de la merde. En même temps; à Sheffield il n'y a pas masse de choix, surtout le soir. Je découvre qu'un schnitzel n'est rien d'autre qu'une escalope panée. Déception je dois dire...


Pour m'en remettre, on va boire des coups au bar local.

On s'assoit avec des bières, et commence à regarder le match, et là un vieil Australien édenté vient nous parler. Il s'appelle Mick ou Nick.

En fait, il est Anglais et a voyagé partout dans le monde avant de se poser dans ce coin paumé de la Tasmanie. Il a 58 ans mais est beaucoup moins bien conservé que mes parents par exemple. En même temps je crois qu'il a pas la même hygiène de vie non plus... Moi j'ai des parents totalement sains et sportifs (pas de cigarette, jamais de la vie, quasi pas d'alcool, genre un demi verre de vin à Noël, pas de drogue, et du sport, encore à 60 ans... pas de bonbons, pas de plats en sauce... la misère quoi... )
Il nous dit qu'il a trop d'argent... Mick... et nous jette un billet de 20$ sur la table. Soit. Nous buvons à sa santé, vu que y'a pas moyen de lui rendre ses sous. Peu après on fait la connaissance d'un de ses potes. Plus jeune mais pas tellement mieux conservé. Il a l'air sympa mais pas très fut'fut'. Il nous raconte une vielle légende aborigène puis on revient au match.

On se fait mettre dehors à 22h30 car ça ferme. Ca pue, le match n'est même pas fini. Il n'y a plus rien d'ouvert de toute façon alors on repart au camp.
Les oppossums nous tiennent compagnie autour du feu.

mardi 19 mai 2009

Identification

Hier, j'étais une lesbienne vivant à Los Angeles dans une maison chic, habillée tendance et avec une coiffure trop stylée *. Avant-hier, je me suis perdue sur une île déserte**, et avec mes compagnons, on essaie de sauver le monde en appuyant sur un bouton.
Aujourd'hui, je suis un narco-trafiquant de Baltimore, avec les flics qui me collent au cul.***

Et demain, quelle série vais-je encore pouvoir trouver pour me distraire ?


*The L word
** Lost
*** The wire

lundi 18 mai 2009

Les nuits avec mon ennemi

Ca démarre toujours pareil en ce moment. J'ai un espèce de rituel qui consiste à mettre un film en route, et espérer m'endormir devant. Malheureusement, c'est rarement aussi simple car la plupart du temps, je me mets des films intéressants, et du coup, je me retrouve même à lutter pour ne pas m'endormir.
Et une fois que le film est fini, et que c'est là que le sommeil devrait s'emparer de moi, en général, il est déjà parti. Plus sommeil, plus envie de dormir, et le cerveau qui fonctionne à plein régime.
Il y a toujours un moment ou un autre où des images de l'accident reviennent à moi. Les quelques secondes avant, où j'entends cette voix qui me dit de tourner à droite, le tournant, et soudain la vision des fils électriques juste à mes pieds...
Et c'est reparti pour un tour... Impossible de m'endormir comme cela... Le stress aidant, je m'étouffe parfois, je me relève, je tourne en rond... et je finis par remettre un film, car dans ces cas-là, la seule chose à faire c'est d'anesthésier ce p**** de truc qui fonctionne n'importe comment en ce moment et qui s'appelle cerveau...

dimanche 17 mai 2009

Encore des bijoux

Toujours trouvés sur internet, ces fabuleuses vieilleries remises au goût du jour.



C'est par ici pour en savoir plus.

samedi 16 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 13 :
Après le petit déj, la douche et le package de la jeep, on décide d'aller marcher un peu dans le parc et les plages. Un peu seulement car j'ai encore des ampoules aux pieds. On part pour un circuit, soit disant de 20 minutes sur le guide, on le fait en 15 avec de longues pauses photos. Mais même en 15 minutes, les paysages sont à couper le souffle. On a vue sur toute la baie. Un peu aussi sur Wineglass Bay, une des plus belles de Tasmanie.

On repart ensuite vers les Friendly beaches. On cherche le camping, ici il est gratuit mais un peu merdeux. On se gare et on fait un tour. On arrive sur la plage par les dunes. Elle est d'une blancheur éclatante, la mer d'un bleu pur. Apparemment ce serait dû à l'absence d'une végétation apportée par l'homme dans pas mal de dunes, pour retenir le sable, et qui n'a pas été apportée ici.


Après une autre marche, plus longue, nous reprenons la jeep et décidons d'aller checker plusieurs lacs au centre nord de la Tasmanie. Les gars ont un plan de repli au cas où les lacs ressembleraient au Lake Repulse. On traverse la Tasmanie dans l'autre sens. On passe par collines, plateaux et forêts, pour arriver aux lacs. C'est affreux. Il y a des campements de vétérans du Vietnam. C'est dégueu, c'est moche... Bref on décide de mettre en route le plan de repli. Ce soir nous camperons au Lake Barrington.
On s'arrête à Sheffield en début de soirée pour faire des courses, puis on arrive au lac. Les gars font le feu, puis Lior prend la jeep pour aller chercher de l'eau potable, au point d'eau de l'autre coté du lac (10min de caisse). Lorsqu'il revient, on s'aperçoit que la jeep a un pneu crevé. Ils décident alors de partir tous les deux changer le pneu dans un endroit plus propice, genre où le sol est droit et bétonné. Je les supplie de se dépecher. La nuit ne va pas tarer à tomber, et je ne suis pas vraiment du genre à aimer rester seule dans le noir, au milieu de la forêt, elle même au milieu d'un coin perdu de la Tasmanie, loin très loin du monde que je connais bien....
Ils me laissent avec la mission Chapatis. Ca m'occupe les mains et l'esprit pendant un quelque temps, mais après un moment, ca devient vraiment trop dur de préparer la pâte, de faire cuire les chapatis sans que ça brûle et en chassant la tonne de moucherons qui essaie de se suicider dedans. Je termine la pâte tant bien que mal. La nuit commence à tomber. Le coucher de soleil est splendide mais je ne suis pas très rassurée. Enfin, ils finissent par revenir. Ils ont réussi à changer le pneu !

vendredi 15 mai 2009

Des jolis bijoux

Découverts un peu par hasard, lors de mes promenades nocturnes sur le web :



Pour pouvoir acheter, c'est par ici :)
Ce n'est pas de moi, mais j'aime beaucoup le style poétique, et authentique avec les pierres semi precieuses et ce metal joliment travaillé.

jeudi 14 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 12 :
On se fait réveiller par les gardes du camping qui nous réclament de l'argent. Et dire que je pensais y échapper quand on est arrivés la veille au soir et qu'il n'y avait personne..
Douche, petit déj, et en voiture. Aujourd'hui, longue route de prévue. On veut aller jusqu'au Freycinet National park où, parait-il les plages sont magnifiques. On roule au son des chants Hare Krishna de Lior. C'est drôle. On s'arrête en route à Campbell Town pour manger. Les gars font confiance à mon instinct français pour la bouffe et nous ne sommes pas déçus. On atterrit au Café 100. Je prends une salade. C'est délicieux. On repart et on arrive vers 16h au parc. C'est payant. Pas grave, on a pas fait le chemin pour rien... On prend un emplacement. On a vu sur la mer et on est séparés de nos voisins par des buissons. C'est magnifique. Nous allons nous baigner aussitôt, l'eau est fraîche, froide même mais tant pis.
Un peu plus tard, nous partons faire une promenade sur la plage. Une impression de "seul au monde" m'envahit presque... Enfin il y a quelques autres personnes sur la plage, mais rien du tout si l'on compare avec la côte d'azur en Juillet.
On revient, s'attelle au montage de tente, au dîner. On regarde un magnifique coucher de soleil avant d'aller se coucher devant les films et la série indienne.


J'adore nos petits rituels. Ce trip en Tasmanie restera à jamais dans mon coeur :).

mercredi 13 mai 2009

Crise ?

Il paraît que c'est la crise... Pour moi, c'est juste la 10ème semaine enfermée, immobilisée, presque coupée du monde.
Bientôt, si tout va bien, je reviendrai petit à petit parmi vous. Et il faudra que je me rétablisse, que je me remette bien d'aplmob, et ensuite, je partirai à la recherche d'un travail.
J'ai peur.
Qu'est ce que ça va être au mois de Septembre ? Déjà que d'habitude c'est un mois creux pour moi... Alors là avec tout ce background, j'ai les boules. Maligne comme je suis, j'ai mis tout le monde au courant. Donc les gens avec qui j'aime bosser savent que je suis faible et malade, super...

Quelle nouille...

mardi 12 mai 2009

Artiste de talent

Un petit frenchy en plus, une fois n'est pas coutume sur ces pages.
Pour en savoir plus, c'est par là.
J'aime le style, l'univers.... je suis un peu jalouse même tiens...


lundi 11 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 11 :
On repart après une bonne première nuit sous la tente. Avant que je les rejoigne, Lior m'avait prévenue : "Tu verras, on fait ça à la roots, hein". J'avoue qu'il m'a un peu effrayée, mais bon, une occasion comme celle là de découvrir la Tasmanie, je suis pas sûre d'en avoir beaucoup dans ma vie, alors fuck... j'y suis allée.
Et j'ai bien fait :) Ils voyagent en jeep surbondée, certes, mais très bien équipée : il y a des prises de courant, ils ont installé un générateur, et cerise sur le gateau, ils ont emporté l'ordi portable (rechargé jour après jour dans la jeep) et le soir on regarde des films sous la tente. Ah oui, sous la tente, on ne dort pas par terre, non monsieur, ils ont des matelas, des vrais ! Si c'est ça leur idée du roots, lol, moi y'a pas de souci!
On fait une pause à un point de vue tout en haut. C'est magnifique. Pour un peu on se croirait dans Le seigneur des anneaux.
On repart. Sur le chemin, on croise une bande de hippies qui campe ou manifeste là. Puis on arrive à un camping : Russell falls. C'est un peu plus le luxe ici. Il y a des douches, on en profite. On joue un peu au base ball.
Les gars veulent reprendre la route. On monte en haut dela forêt qui surplombe le camping. On arrive à un lac, qui est je crois le lake Gordon. On se gare au parking et fait une promenade autour du lac. Il doit être midi, il fait chaud, le paysage est étrange. On dirait un décor de fin du monde. Le lac est bleu, les arbres ont le tronc gris ou blanc, quelques feuilles très vertes. Des buissons verts, certains à fleurs ou fruits sont présents. Une végétation dense. Lior me dit que pour lui ça fait début du monde.
Puis on repart en direction d'autres campements. On fait un peu de route.

Les gars ont repéré un lac bien paumé où ils veulent camper. Il s'appelle Lake repulse. Moi je suis pas très chaude , mais bon... On erre dans la forêt. Heureusement qu'on a un 4x4. On erre tellement qu'on se perd. On arrive sur une route en pente genre 20 ou 30 degrés en descente qui n'est que sable et cailloux. J'ai peur ! Le 4x4 fait des mouvements bizarres et Lior (qui est learner... ) est au volant... Il stoppe, je me jette hors du véhicule. Ju aussi. Pour réaliser qu'il n'est même plus envisageable de faire demi-tour. Nous décidons de rester hors du 4x4 histoire de l'alléger et laissons Lior faire. C'est impressionant. Il vole quasi sur le sable mais se débrouille bien et arrive sain et sauf en bas. Nous remontons dedans et repartons à la recherche du fameux Lake repulse.

On finit par le trouver et découvrons qu'une bande d'Australiens bruyants et crasseux campe déjà là. Ils ont un générateur qui fait un bruit d'enfer et des quads pour les gosses. On se croirait dans Mad Max ce coup ci. Les mecs s'arrêtent, décident d'aller chercher du bois. Je suis Lior, on arrive sur une autre mini-plage. Là derrière un tas d'ordures et de bouteilles, on voit un australien barbu, d'âge indéfini, mais plus tout jeune en train d'éplucher des patates. Il parle en Australien (anglais avec un fort accent... ) Je le comprend pas trop, mais Lior a l'air de saisir. Il plaisante avec lui. On s'éloigne, le gars continue à parler tout seul et Lior me montre du doigt la remorque de ce dernier. Une arbalète énorme est jonchée au dessus d'un tas de trucs indéfinis. On a peur, on revient au 4x4 et avec Ju, on décide de repartir à Russell Falls pour la nuit. On y arrive tard mais il fait encore un peu jour. J'apprend à faire des chapatis sous la pluie. On s'endors sous la tente après le rituel film du soir et l'un des 100 épisodes de la série indienne.

dimanche 10 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 10 :

Je me lève, fais la valise, checke internet et reviens à la guest house attendre la navette de l'aéroport. J'ai envoyé des mails et messages de couchsurfing hier, et déjà un gars peut me recevoir quelques jours à mon retour à Melbourne. Il y aura peut être Charles aussi, le pote de Mick. Et peut être Curly, le pote de Marjorie. Ca s'organise doucement.
Je pars pour l'aéroport, me trompe de terminal, manque rater l'avion mais finalement tout va bien. J'atterris à Hobart et Lior est là, avec son ami Ju. C'est fou. Ils ont une jeep surchargée. Je serais coincée entre une portière et la mini-glacière pendant une semaine.On part faire du shopping pour dîner.J'apprend que Lior adore le vegemite. Je suis choquée. C'est le truc le plus immonde que j'ai jamais gouté.

On finit la journée en roulant vers Lake Peddar. On arrive tard, il fait presque nuit. On fait un peu à manger. Le coin est paumé, c'est une aire de camping roots. Pas de toilettes, pas de douches, mais c'est gratuit. Par contre il y a du bois coupé à disposition et des poubelles de recyclages. C'est hyper écolo et évolué l'Australie par rapport à nous...

samedi 9 mai 2009

Skate Art

Sublime travail de Florian Nicolle sur des boards.
Pour en savoir plus sur l'artiste...

vendredi 8 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 9 :
Petit déjeuner avec tout le monde en ville. Puis on se sépare. Sim repartira seul finalement. Julle reste avec ses amis qui la ramèneront à Adélaide. Je prends la route aux côtés de Dyl. C'est cool. En chemin, on croise plein de gens du Rainbow. Il me dépose à une gare de banlieue de Melbourne. J'arrive à Flinders Station. Je galère un peu avant de savoir quel tram prendre pour St Kilda. Mais ça le fait. Je finis par trouver l'Olembia Guest House. Bonne surprise, c'est charmant. Par contre, il est 16h et il n'y a personne à la réception.


Un gars m'assure que je peux laisser la valise seule. Ok. Je repars vers l'internet café pour organiser la suite du voyage.
Après check des prix, il s'avère que le billet d'avion pour la Tasmanie est raisonnable. Je prends. J'appelle Lior. On est complètement excités de se retrouver le lendemain. Avec Lior, on s'est vu une fois en Inde (quand j'habitais là bas) et une fois en France. C'est fou. Après tout un tas de "Ouh ouh", je raccroche, paye et entamme le chemin du retour. Je remonte la route à 2 à l'heure en sentant les ampoules qui se forment sous mes pieds. A mi-chemin, horreur, je m'aperçois que j'ai laissé la caméra Sony toute neuve à 1000 euros à l'internet café. Je pique le sprint le plus rapide de toute ma vie pour y retourner. J'arrive hors d'haleine et miracle, la caméra est là où je l'avais laissée. Je la prends et m'affale sur un fauteuil près du sikh de l'accueil. Il essaie de me parler mais c'est pas la peine ! Je récupère, lui explique et il est mort de rire.
Je retourne à la guest house, trouve deux nanas sur le perron. On tchatche. Encore des allemandes. J'atterris dans une chambre avec deux autres allemandes. Je commence à me dire que j'aurais du sérieusement réviser mon allemand avant de partir en Australie... Celles de ma chambre sont cools aussi. L'une d'elles est méga enrhumée, l'autre est en train d'alléger sa valise et me donne des tongs. Je pars dîner seule en ville. Envie de sushis, et ici tout le monde cuisine des pâtes à la guest house. A mon retour, encore quelques personnes sur le perron. Je m'arrête parler un peu puis monte me coucher.

jeudi 7 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 8 :
Sim a décidé qu'il lui fallait une douche et un barbecue (je sais pas vraiment comment ça s'écrit, sorry.. ).
Pas trop tôt.. après 3 jours de non douche et ses pieds sales sur mon oreiller... Il entraîne Julle (qu'il est censé ramener à Adélaide) et Jo et Wilm (qui je crois ne veulent pas laisser Julle toute seule avec Sim). Dyl veut rester au festival, et je suis plutôt contente de rester avec lui. Tout plutôt que de rester avec Sim ! On traîne un peu sous le soleil, on va boire des thés sous la tente à thés...

Après 3/4 h de ce régime, la musique n'étant plus terrible, on décide d'aller au camping prendre une douche. On croise Sim et Jo qui vont faire les courses pour un barbecue. Il n'y a qu'un camping dans la petite ville de Beaufort.
Douche, lavage et habits... Les autres reviennent des courses. Ca boit des bières. On dine. Ensuite tout le monde se lève. Ne restent que Sim , Dyl, et moi. Dyl a clairement laissé entendre qu'il ne ferait rien. Ca n'a pas eu l'air de déranger SIm. Par contre, il se tourne vers moi avec un "Tu veux bien nous aider à ranger?" traduire : "Tu veux bien ranger?". J'aquiesce et me lève. A ce moment-là, les autres reviennent. Ils se mettent à la tâche et j'observe attentivement tout en ramassant les déchets. Sim parle, dit à chacun ce qu'il doit faire, mais lu ine fera rien de rien. Pas même jeter sa bière vide à la poubelle. Enfin.... La soirée se passe, on boit des bières, je reste éveillée avec Dyl, on compte les étoiles filantes, et on part se coucher dans la voiture... Je suis désormais persona non grata dans le van de Sim (dont je précise que j'ai payé la moitié... ) le croyez vous ?

mercredi 6 mai 2009

Demain j'arrête

De lorgner les petits jeunes... A croire que je me fais une crise de la trentaine ? Depuis quelque temps je remarque que je ne sors plus qu'avec des plus jeunes que moi. En général, il n'y a pas mort d'homme, ils ont quoi... un an, deux ou trois de moins...
Le pire; c'est que je les attire. Je ne fais pas mon âge parait-il. Je veux bien le croire, en jean/basket et cuir négligemment glissé sous le bras, mes vêtements n'indiquent pas forcément la trentenaire dynamique célibattante.

Le tout premier signe de cette tendance a été ma relation avec Roo. A l'époque où j'étais indienne, je l'avais rencontré dans une soirée de jeunes (j'avais 28 ans, lui à peine 20, l'âge moyen des gens de la soirée). Je sortais d'une pièce où je m'étais retrouvée enfermée à clef par un abruti de 20 ans, et le voyant, l'abruti, à la sortie de la pièce, je lui ai renversé mon verre sur la tête. Sans un mot. Ce fut sublime et théâtral.
Je me suis ensuite mise à marcher dans le couloir afin d'aller me resservir. Et là j'ai croisé Roo, que je n'ai même pas vu, mais qui m'a attrapé le bras et m'a dit en montrant l'abruti de la tête : "I love you".
Ce fut sublime et romantique. J'ai passé mon chemin et continué jusqu'au bar.
Plus tard, au moment où avec mes amis nous nous apprêtions à chercher un tuktuk, j'ai recroisé Roo. Nous avons parlé. Nous nous sommes revus. Petit à petit nous avons commencé une relation. Ca a duré 4 mois. C'était intense et ce fut ma plus belle relation. Je l'aimais et il m'aimait, mais aussi certainement parce que nous savions que cela se finirait à mon retour en France. Trop de choses nous séparaient (âge, religion...) et quand la distance est venue s'y ajouter...Nous n'avons pas lutté.
J'ai préféré garder un bon souvenir de quelqechose de court plutôt que d'essayer de le rallonger et d'avoir un souvenir foireux ensuite.

Entre temps, il y a eu quelques rencontres, rien de sérieux.
Mais là, durant l'Australie, le seul qui ait réussi un tout petit peu à me faire vibrer n'avait que 20 ans.... Et moi bientot 31.. Ca devient ridicule là. Où sont les hommes de mon âge ? pourquoi ne me font-ils pas vibrer ? Pourquoi sont-ils si gris et ternes et blasés ? Je voudrais que les hommes ne s'usent pas. C'est tellement excitant un homme jeune, frais , fougueux !

Gardez votre énergie, Messieurs, votre spontanéité !

Beautiful photos

Check here.
Emma Tempest. J'adore.

mardi 5 mai 2009

Il y a des gens...

... qui viennent me lire, parfois... Sisi, j'en ai la preuve, c'est google analytics qui le dit !
Big brother is watching you, moi je vous dit...
Mais pourquoi personne m'ecrit des petits mots ?
Sur les autres blogs de meufs, y'a plein de mots...

Remarque moi je préfère qu'on m'ecrive rien plutôt que des méchancetés...
Mais bon, si vous avez envie de me faire un petit coucou, hésitez pas, hein...
moi j'ai que ça a faire des petits coucous virtuels en ce moment...

lundi 4 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 7 :
Dyl me réveille un peu avant 10h. (si vous avez bien suivi, ça fait 2h de sommeil... )Andromeda joue. J'entends le mix, et hop, c'est reparti ! J'attrape la caméra, une bouteille d'eau (il fait chaud et sec la journée) et en route. LEs autres hésitent, tant pis, ils me rejoindront. Mix génial. Je fais le plein de sons et d'images. La journée se passe, entre musique, chill-out et discussions. Le soir, je suis de nouveau en compagnie de Julle, Wilm et Jo. On fait un tour mais je crois que tout le monde est fatigué. On rentre tôt à la tente.

dimanche 3 mai 2009

Blog-Napping ?

Help... Depuis quelque temps, on va dire mon immobilisation forcée, je suis pas mal de blogs de nanas. Y'en a sur la mode, y'en a sur leurs vies, y'en a qui sont juste drôles... Il y en a des émouvants aussi... Mais là depuis quelques jours, plus personne ne poste..
Que se passe-t-il ? Y aurait-il un complot ? Des enlèvements ? Les empecheraient on de blogger ?

Quiconque saurait quelquechose est prié de m'en faire part... Je commence à m'inquiéter moi...

Gran Torino

Ce film là va figurer sans conteste dans mon top ten ever. CLint Eastwood est génial et le sujet est tellement subtil, tellement vrai et tellement d'actualité. Les relations humaines et la famille. Je crois que je vois de quoi il parle, en ce moment tout de suite.
Allez-y, courez-y, c'est à voir.

Oh my god !

Je suis trop intelligente !
Après plus d'un an et plus de 200 messages sur ce blog, je viens enfin de trouver comment on fait pour planifier les posts !!!

Oh my god !! Je vais pas m'en remettre !

La zic

Découvrez donc ceci :
La Roux

samedi 2 mai 2009

carnets de voyage : Australie

Jour 6 :
Les gens avec qui je campe ont du mal à émerger. Trop de bières hier. Je traine pas mal avec Julle, Jo et Wilm qui se révèlent être plutôt cools et font un peu d'efforts pour parler anglais en ma compagnie, alors qu'ils sont tous les trois allemands.
Julle range, fait la vaisselle, le café. Jo et Wilm font attention à elle et lui donnent des coups de main. Je suis un peu envieuse. De notre côté, c'est plutôt Sim dérange, salit et mange et ensuite personne range rien.... Sauf Julle au bout d'un moment. Il me fait bien rire, le Sim avec ses : "Oh et si tu nous aidait à faire ça ? " lui qui n'en branle pas une...
C'en est déconcertant et étonnant à la longue de voir qu'il arrive à ne rien faire en faisant genre il fait tout. Le soir venu, et trop de bières aidant, il est au lit. Tous les autres et moi, nous allons sur la grand scène du festival, profiter du meilleur soir (c'est le samedi soir aujourd'hui, hier ce n'était que l'ouverture et demain ce sera déjà l'after... )
Ils se mettent tous à la recherche de drogues mais mettront du temps à en trouver. La musique est bonne, il y a plusieurs scènes, les gens sont costumés, habillée, stylés. Je me demande aussi comment ils font avec toute cette poussière pour rester aussi stylés...
Vers 5h du mat, Jo est raide, il tombe partout et n'arrête pas de s'excuser.On va réveiller Sim qui a déjà manqué la meilleure partie du festival. C'est peut être sa punition divine pour m'avoir traitée si mal ? On se gèle... Le jour il fait plus de 30 degrés et la nuit, près de 0. C'est fou. Je danse avec 2 pulls et enroulée dans ma couverture !
Nous errons de dancefloor en dancefloor, et j'ai même droit à un speech d'excuses de la part de Sim (mais il est complétement drogué... enfin ça doit être sincère mais je pense pas qu'il aurait osé le faire en état normal). Je jubile quand meme...
On finit par retourner aux tentes à 8h du mat. Je m'assoupis...


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vendredi 1 mai 2009

Secret passion

Depuis quelques semaines, j'attend les vendredis soir avec impatience. Mon coeur bat plus vite, mes mains deviennent moites, je décommande tous mes rendez vous msn... pour pouvoir regarder Pékin Express...

Je crois que je viens de tomber amoureuse de Stéphane Rothenberg....

carnets de voyage : Australie

Jour 5 :

J'ai enfin dormi un peu cette nuit. On se lève, on arrange un mini-coin d'ombre entre les voitures avec un pauvre pareo coincé dans les portières. Les gars commencent à boire des bières dès 10h du mat.

Des australiens défoncés pointent le nez dans notre espace et nous proposent des joints, ainsi qu'une visite à la tente des hippies de cristal. Sim et Dyl veulent les semer. On fait mine de se lever et de les suivre, et hop, vite fait ils sont semés. Faut dire que dans l'état où ils étaient, ça a pas été trop dur de feinter... On traine un peu dans le festival et on finit par tomber sur Julle et ses potes. Après quelques bières, on décide de faire espace commun. On retourne à notre van pour trouver l'Australien défoncé en train de pisser dessus. Il n'a manifestement pas apprécié qu'on le sème. Après cette mésaventure, on change de campement pour rejoindre celui de Julle et ses amis (Jo et WIlm).
On arrange une tente-salon entre les voitures et on a un coin relax. C'est bien mieux. Ca parle allemend. Beaucoup. On dirait même que Sim fait exprès de tout planifier avec ses potes allemands. Ca boit beaucoup trop de bières de toute façon...