mercredi 20 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 14 :

Je me lève et trouve Lior en position de méditation sur la paillasse. Je le rejoins, intriguée, et il m'initie au rituel de l'huile de coco sur le corps... Heureusement, il ne fait pas super beau. Pas de soleil, on ne cramera donc pas comme des toasts dans un grill-pain. On se masse longuement avec l'huile (chacun sur soi, on est pas en train de se mélanger, hein... ) Ca sent trop bon ! Je me mangerais presque. Puis, en attendant que Ju se lève, j'ai droit à une leçon de yoga. C'est drôle, nous voilà tous les deux au bord du lac, dans une nature superbe, en position de l'arbre, puis du guerrier.
Des promeneurs passent. Ils sourient.
Ju se lève enfin. On mange, on lit, on glande. Grâce aux miracles de la technologie moderne et au génie des 2 gars, en début d'aprem, nous nous offrons une séance de ciné dans la jeep (pour être sûrs que y'aura des batteries dans l'ordi jusqu'à la fin du film! ).
On regarde Slumdog Millionnaire. J'aime bien, mais j'avais préféré le livre, et d'aussi loin que je me souvienne, les questions étaient différentes et l'histoire aussi d'ailleurs.... Enfin la trame est là, mais c'est juste ça. Pourquoi l'avoir changé ?
Mystery....
En fin d'aprèm, on part en ville. Mission : dîner correctement puis trouver un endroit avec télé pour regarder la finale de l'open d'Australie. On dîne dans un resto indiqué par lelonely planet, mais c'est un peu de la merde. En même temps; à Sheffield il n'y a pas masse de choix, surtout le soir. Je découvre qu'un schnitzel n'est rien d'autre qu'une escalope panée. Déception je dois dire...


Pour m'en remettre, on va boire des coups au bar local.

On s'assoit avec des bières, et commence à regarder le match, et là un vieil Australien édenté vient nous parler. Il s'appelle Mick ou Nick.

En fait, il est Anglais et a voyagé partout dans le monde avant de se poser dans ce coin paumé de la Tasmanie. Il a 58 ans mais est beaucoup moins bien conservé que mes parents par exemple. En même temps je crois qu'il a pas la même hygiène de vie non plus... Moi j'ai des parents totalement sains et sportifs (pas de cigarette, jamais de la vie, quasi pas d'alcool, genre un demi verre de vin à Noël, pas de drogue, et du sport, encore à 60 ans... pas de bonbons, pas de plats en sauce... la misère quoi... )
Il nous dit qu'il a trop d'argent... Mick... et nous jette un billet de 20$ sur la table. Soit. Nous buvons à sa santé, vu que y'a pas moyen de lui rendre ses sous. Peu après on fait la connaissance d'un de ses potes. Plus jeune mais pas tellement mieux conservé. Il a l'air sympa mais pas très fut'fut'. Il nous raconte une vielle légende aborigène puis on revient au match.

On se fait mettre dehors à 22h30 car ça ferme. Ca pue, le match n'est même pas fini. Il n'y a plus rien d'ouvert de toute façon alors on repart au camp.
Les oppossums nous tiennent compagnie autour du feu.

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