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mardi 6 octobre 2009

Carnet de Voyage : Australie

Jour 26 :
On se lève en même temps, S. et moi. Il part faire du sport, moi un tour en ville. On est censé se retrouver à 12h30 en ville et aller au temple de Krishna avec Rhys pour déjeuner. Peu après son départ, message de Rhys qui ne pourra pas venir, puis de Curly qui nous propose de venir déjeuner avec lui et Daria. Sachant que je pars demain, et qu'eux ne seront pas là, j'accepte. J'appelle S. Il dit qu'il essaiera. Je sens au son de sa voix qu'il ne viendra pas. Tant pis. Je déjeune avec Curly et Daria. On fait un peu connaissance, on boit du vin, ils sont très sympas.
Je pars ensuite à l'internet café et reçoit un appel de Joe. On se retrouve boire un café en ville dans 20 min. Je suis contente, j'aime bien traîner avec lui. Il m'emmene dans un petit café au milieu d'une laneway très pittoresque. Ensuite on marche tous les deux, de laneway en galerie d'art, on parle, on rigole. Je me surprend à rêver d'avoir une bonne dizaine d'années en moins. On se quitte, je ne pense pas trop le revoir. Ce soir il va a une gallerie, moi à une autre, chacun pour des vernissages. On se dit qu'on espère se revoir. Je rentre ensuite à Richmond dire au revoir à Curly et Daria. Je leur offre une bouteille de vin, ils sont contents. Je repars avec un Sandro à roulettes sous le bras, et en direction de la galerie. Je dois y retrouver C. , Ev. Margo... Je commence à me sentir chez moi à Melbourne. Arrivée à la galerie, le premier que j'aperçois, c'est Joe!
Mon coeur fait un joli petit bond. Finalement il a préféré venir ici. Puis Ev. m'alpague, on essaie de se frayer un chemin, jusqu'au bar. Je perds Joe, trouve C. puis MArgo. Je vais de pote en pote, c'est trop fort, j'ai l'impression de connaître tout le monde. Clem arrive et me salue, on récupère des perriers à défaut de bières. J'essaie de tchatcher avec tout le monde mais Joe a disparu. Enfin les bières reviennent, j'en attrape une, tombe sur Drew, le graffeur malaysien que j'aime bien, normal il espose un dessin. C'est cool, je lui laisse mon email. Je lui demande pour Joe, il me dit qu'il est parti. Je lui envoie un message, en effet, il est au studio : trop de monde à la galerie, mais il m'invite à le rejoindre. J'accepte, mais voilà que S. et Clem se sont mis en tête de sortir et de m'emmener avec eux ! J'ai du mal à les quitter, je finis par leur dire qu'un mec m'attend.
Je marche seule dans les rues, jusqu'au studio. Joe est là, il dessine, allongé par terre. On parle un peu puis je prend à mon tour une feuille et un crayon. Je fais une grosse m*** mais c'est pas grave. C'est stimulant d'être là. Si j'avais mon matos et plue de temps, je ferais un chef-d'oeuvre. Je finis par le quitter, je dois me lever tôt demain, 5h. On se dit au revoir timidement. Je sors, marche 5 min et m'aperçoit que j'ai oublié ma bouteille d'eau. Je repars en courant, il m'ouvre, je récupère la bouteille,on se re-dit au revoir. Je sens qu'il y a un truc. On tombe dans les bras l'un de l'autre mais c'est vain. Je dois rentrer.. Bref je repars sous la lune qui est etrangement rouge cette nuit. J'apprendrai le lendemain que les incendies font rage dans le Victoria.
Sandro est là quand je rentre. J'ai du mal à me coucher tôt et du mal à dormir.

lundi 21 septembre 2009

Carnet de Voyage : Australie

Jour 25 :
Aujourd'hui je change encore de maison. Heureusement, Ev. est cool, il m'a laissé les clefs de chez lui, je pars quand je veux. Je traîne un peu le matin, vais faire 2-3 courses, internet.... Je m'arrête tout de même en route à une expo gratuite. Deux en fait. Rosalie Gascoigne (c'est pas trop ma tasse de thé) et Rennie Ellis (No standing Only dancing) un tas de photos sur les australiens. De la photo documentaire. J'aime beaucoup ce genre-là.

Puis je rentre chez Ev. je récupère mes affaires et je vais chez Curly. J'arrive à l'heure prévue (16h). Je frappe, personne ne me répond. Je frappe plusieurs fois et assez fort, rien. J'attend, j'envoie un sms à Curly..; Rien. Lorsque je m'appête à reprendre mes valises et rappeler Ev. (qui m'a gentiment proposé de rester plus longtemps), j'entend du bruit et je vois un mec débouler en roller. Il a un look assez improbable, une tête de rital ou de sud-américain, un chapeau de paille vissé sur la tête, sur lequel sont plantées des plumes et des cartes à jouer. Il me dit Hello, puis Bonjour et je fais la connaissance de S. français un peu perché (dans sa tête et sur roulettes). On boit un thé, il me fait rentrer mes bagages et nous voilà partis pour le Sidney Myer Music Bowl où nous retrouverons nos hôtes, Curly et Daria. S. part en roller et je me retrouve à faire le trajet seule en tram. On se retrouve à Fed. Square et on marche jusqu'au Bowl. C'est déjà rempli. On feinte un peu et on arrive à etendre notre couverture pas trop loin de la scène. Mais c'est la lutte, déjà des japonaises commencent à recouvrir notre couverture avec la leur. Curly et Daria finissent par arriver, ils sont souriants et sympas. On passe la soirée à écouter de la musique classique en buvant du vin. Pour être honnête, je n'aime pas trop la musique classique. Mais le son et l'ambiance sont impressionnants. C'est tout de même l'orchestre philarmonique de Melbourne qui joue. Je rentre seule en tram. Daria et Curly sont en scoot et l'autre huluberlu a ses rollers scotchés aux pieds. De retour à Richmond, S. nous montre la vidéo qu'il a fait pour sa candidature au "best job of the world" (le poste de gardien d'une île... ). Je ne sais pas trop s'il a vraiment une chance, mais bon, qui ne tente rien, n'a rien !

jeudi 17 septembre 2009

Carnet de Voyage : Australie

Jour 24 :
Je fais la flemmarde. Je me lève tard.... Je marche en ville, déjeune au café méditerranéen, me promène, vais à l'internet gratuit à la State Library. Je rentre vers 18h. Evan est déjà là, avec Anish, un de ses amis et collègue. On va tous les trois au Victoria Night Market, qui comme son nom l'indique, est un marché de nuit. C'est cool, il y a des concerts en plein air, des stands d'artisanat, des stands de bouffe. C'est blindé. On arpente les allées du marché avec une bière à la main. Puis on prend à manger, une bouteille de vin, et on s'installe par terre, à la bonne franquette, comme tout le monde. Des amis d'Evan arrivent. Une couchsurfeuse et son hôte (qui apparemment sont ensembles.. promotion canapé ? ) et à qui j'avais envoyé une requête. Il me reconnait et m'explique vite fait qu'il a trop de demandes. On mange, on boit, Charles nous rejoint pour quelques minutes. Puis le marché ferme tôt alors on repart vers 22h30 chez Evan.


mercredi 9 septembre 2009

I'm so VIP

Parce que c'est tellement mieux comme ça...
Quand je vais à la plage en France, je vais à la plage privée, moi !
(Il faut préciser qu'il n'y a qu'ici que je suis snob, quand je suis en Inde, en Thailande ou ailleurs, je vais sur la plage de M. Toutlemonde comme les autres... )

Mais en France, à la plage privée, on te donne de jolis chaises longues / matelas avec parasols (et je dois dire qu'avec mon nouveau dos bionique, c'est vachement mieux de passer une journée allongée sur un bon matelas que dans le sable rempli de bosses... ) et on te sert des verres / à manger, etc.

Et en plus la plupart du temps les serveurs sont mimis !
Et ce jour-là, on est arrivés avec M. et I. sur la plage. Nous y avons rejoins des amis. Ils avaient déjà la bouteille de rosé ouverte, et nous ont servi à notre arrivée. Evidemment, nous ne nous sommes pas arrêtés là. Bouteille sur bouteille, on est un peu partis en live ce jour-là. Mais ce fut tellement bon ! Sur la fin, passablement éméchés nous avons tout de même mangé un petit bout (toute une journée, sans manger, rien qu'en buvant, c'est beaucoup trop dur ! Même pour nous ! )
Au dessert, l'excitation et l'imagination étant à son comble, on a menti et prétendu que c'était l'anniversaire de F. ce jour là, histoire d'avoir droit à une surprise et tout le tintouin. Les gentils serveurs ne nous ont pas déçu, ils ont apporté gateau d'anniv et nouvelle bouteille à leur frais !! (il faut dire qu'on a tout de même du largement leur rentabiliser leur journée avec tout ce qu'on a bu! )

De jolis souvenirs... J'espère que ce ne sont pas les derniers :)

jeudi 13 août 2009

Back on the tracks

De retour d'Italie....

Crevée, détruite physiquement. Mais heureuse.
J'ai pu refaire, non sans mal, mais bon, pas mal de choses, notamment voyager en avion seule. J'avoue, j'ai demandé la chaise roulante, vu que je peux toujours pas trop porter de trucs, au moins comme ça il y avait quelqu'un pour m'aider.

Ca, c'est fait.

Et j'ai quasi fait le tour de la Toscane en 5 jours et en voiture pourrie (vieille twingo) à 2, 4 ou meme 5 dans la caisse.
Voilà. Alors aujourd'hui ça fait 2 jours que je suis rentrée et je le paye.

Mais bon, je suis heureuse. C'est le principal.

Et vous ?

vendredi 24 juillet 2009

Carnets de voyage : Australie

Le carnet de voyage d'Australie is back !! Et oui, je l'avais égaré...

Jour 23 :


Ce matin, le dernier à Clarendon Street, C. m'emmene déjeuner chez M. Truffe, petit café sur Smith Street (ou brunswik ? ) où le cuistot est français. En gros, les pains au chocolat et autres viennoiseries sont succulentes ! Ca le fait tellement que je m'avale 2 gros pains au chocolat. On a droit à une dégustation de truffes, et du coup, j'en prends 2 paquets, un pour Clarendon Street, un autre pour Evan, le gars chez qui je dors ce soir.
J'ai RV à midi trente dans le quartier chinois avec lui. Il est à l'heure et m'emmène poser les bagages chez lui. Il habite un appart-hotel ! Il y a une réception, un room-service et j'ai droit à une carte en guise de clé ! On parle un peu, il retourne au travail et je vais traîner dans la ville. Je retourne au jardin botanique, je fais des photos.
Je retrouve Evan à 17h30 au sortir de son bureau pour aller faire des courses. Ce soir, je cuisine. Il apprécie, on passe une soirée tranquille à bouffer en regardant des films.

vendredi 10 juillet 2009

Bye

Demain, départ pour la Normandie avec A.
:) C'est mon anniversaire demain. J'avais peur d'être seule, que personne ne m'appelle, etc... parano trip...
C'est le jour, où, si personne ne t'appelle, tu te sens vraiment 6 pieds sous terre. Et lorsque j'étais jeune et que j'avais quelques amis pourris, eh bien, si je ne faisais pas de fête (et en général, j'en faisais pas ) personne ne se rappelait de mon anniversaire.
Même pas ma meilleure amie. Elle m'appelait systématiquement un jour trop tôt, ou bien un jour trop tard. Elle y pensait ceci dit.

Elle est restée ma meilleure amie. Mieux, je la considère comme ma soeur depuis le temps qu'on se connaît. C'est peut être pour ça que je lui ai passé le coup des anniversaires...

Mais cette année, ça m'est égal que personne ne m'appelle. Je vais à Rouen, voir du wakeboard. Et aussi du skate. Et même si c'est pas demain la veille que je pourrais faire l'un ou l'autre, je profite qu'on veuille bien me sortir de Paris.

Bon week end à tous.

source : flickr

mercredi 17 juin 2009

Carnets de voyage : Australie




Jour 22 :

J'ai rendez-vous avec Lior, Rhys et Juval à 12.30 à St Kilda pour aller déjeuner au temple de Krishna ! Finalement ! On arrive vers 13.00 et ce jour là il n'y a que peu de monde.
L'intérêt du temple de Krishna pour manger, c'est tout d'abord que c'est gratuit, mais aussi que c'est de la très bonne nourriture indienne végétarienne.
On assiste d'abord à une cérémonie. Rhys m'explique le rituel du lait de coco (à boire) les peintures, et la statue qui traîne là.
Je bois avidemment ses paroles. Il faut dire que Rhys est plutôt du genre "bogosse" ! Le genre surfeur Australien, qui mange bio et qui se masse à l'huile de coco tous les matins... mmm...
Bref, on monte ensuite faire la queue pour le déjeuner. Dans un plat en carton atterrissent 5 ou 6 plats indiens végétariens différents. C'est hyper bon. Nous mangeons à l'ombre du jardin.
Ensuite on fait un tour dans la jeep, on s'arrête voir la copine de Rhys (eh oui, beau comme ça, ça reste pas célib' ) puis on fait des courses. Je ramenerai l'huile de coco en France !
Ils me déposent vers 15.00 non loin du jardin botanique. Je passe devant un skatepark, puis me proméne une petite heure. Le jardin est magnifique, même s'il n'y a que très peu de fleurs en cette saison.
Je rentre ensuite sur Clarendon Street pour faire des courses. Ce soir, je cuisine Thai pour 7 ! Ca me prend un peu de temps, mais c'est un succès. Même Jules qui m'a mis la pression est ravi !
On passe la soirée avec C. à s'échanger des photos. Demain je change de maison !

dimanche 14 juin 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 21 :

C. et moi nous réveillons chez Joel après 2 ou 3 heures de sommeil. Je ne suis plus toute jeunette, je commence à accuser pas mal le coup ! Nous décidons de rentrer finir la nuit à Clarendon Street.
Au rez de chaussée, nous croisons Crystal et Greg qui ont fait nuit blanche et sont encore dans le salon à écouter des disques des années 80 à tue tete.

Nous essayons, sans succès de réveiller Jo. On arrive même à le changer de lit sans qu'il s'en aperçoive ! Il nous dira plus tard qu'il n'a pas compris sur le coup comment il est passé de "dormir par terre" à "dormir sur le lit" !
Tant pis, on le laisse.
On arrive à la maison après plus d'une heure de tram. Je m'allonge, mais seulement pour une autre petite heure, je suis censée retrouver Rhys au temple de Krishna ce matin.
En cours de route L. m'appelle. Ils sont rentrés, lui et J. de Tasmanie et c'est en fait avec eux que j'irai au temple de Krishna, Rhys étant apparemment malade.
Je suis contente de les retrouver. Arrivée au temple, c'est une surprise aussi pour eux, c'est blindé. On se joint à la cérémonie. C'est génial, ça danse, ça chante, on crie des "Hare Krishna / Hare Rama " dans tous les sens, je me croirais presque retombée dans les années 70 !

Il y a principalement des indiens, mais aussi quelques occidentaux. La plupart sont en habits traditionnels indiens toutefois. Quelques-uns ont la "coupe krishna".

Il y a beaucoup trop de queue pour profiter de la nourriture gratuire de Krishna toutefois. On part donc vers St Kilda et le festival. Nous y passons l'après-midi.


Vers 17h, j'y retrouverai C. puis Jo. On assiste à la fin du concert de Rob Sawyer, un pote de Jo. Puis Jo et moi décidons de rentrer. Nous mettrons plus d'une heure et demie, le temps de sortir du festival et de trouver un bus.
Nous dinons ensemble, et regardons un film, soirée tranquille.

samedi 13 juin 2009

Some Aussie Remembers


La plage de Byron Bay, l'art aborigène, les auberges de jeunesse, les bus...

vendredi 12 juin 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 20 :

Aujourd'hui c'est la canicule. J'écris maintenant, mais mon voyage s'est déroule de fin janvier à mi-avril. Là on doit être au début février. C'était la période où les incendies meurtriers ont commencé dans le Victoria.

Il fait plus de 45°. L'air est étouffant. Même le vent est brûlant. Je sors dans l'idée d'aller au jardin botanique, mais après 5 minutes de marche et une bouteille d'eau terminée, je rebrousse chemin et décide d'aller faire un tour sur Brunswick et Smith Street. Je vais sur internet, je mange, puis je rentre. C'est déjà beaucoup pour une journée comme aujourd'hui.
On boit un café avec C.; pui son coloc Jo nous propose de venir avec lui à une fête. On se met en route vers 18:30. L'air est maintenant respirable au dehors.


La fête a lieu en banlieue, enfin à l'autre bout de la ville. C'est chez un artiste, un pote de Jo. On arrive en tram chez Joel. Il habite une maison de style victorienne : avec les dentelles de métal sur les balcons.
Nous apprenons sur place que nous sommes à la fête d'anniversaire surprise de Jess. Après quelques bières, de la musique et l'arrivée de Drew, le graffeur, l'ambiance est nettement plus conviviale et tout le monde parle aux petits frenchies que nous sommes. On rate le dernier tram, du coup on reste dormir sur place.

jeudi 11 juin 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 19 :

On se lève pas trop tard. Vers midi, on part retrouver Win., une ex de C. en centre ville. Je visite une église en attendant qu'elle nous rejoigne.
Elle arrive et nous allons au café Méditerranéen pour déjeuner. Ensuite on part tous les 3 pour une promenade à travers les rue, les laneways et les shopping center de Melbourne. On passe de petites ruelles graffées en centre commercial de ouf. On grimpe dans des immeubles improbables. C'est un véritable marathon qui s'engage ! On se retrouve d'un coup dans un ascenceur avec portier, tout décoré de cartes postales (l'ascenseur, pas le portier.. ) On se croirait dans un film de David Lynch. L 'immeuble s'appelle Nicholas Building sur Swanston Street.




Il est rempli de galeries d'art dans les étages. Au premier se trouve une friperie énorme. On s'y fait une bonne pause, l'occase pour C. d'essayer des bottes de cow-boy qui lui font un look inhabituel.
On marche à travers la ville encore. On passe dans un centre commercial construit autour d'un ancien beffroi qui servaità fabriquer des balles (plombs) dans le temps. Win nous quitte. C. et moi continuons notre déambulation.
Nous faisons une halte au St Jérome's, au lieu de la vie festive de Melbourne. C'est un petit bar qui ne paye pas de mine, au fond d'une ruelle, mais qui est à l'origine d'un festival de Laneways de plus en plus couru.
Nous rentrons pour dîner, les pieds en sang !
Kate, une des colocs a préparé un dîner. Nous sommes invités à nous joindre. C'est asiatique, c'est bon.
J'apprend que la maison est régie par un système de points. Au moment de débarrasser, Jules offre à Kate de la décharger de ce fardeau, non par pure bonté d'âme, mais il monnaie son offre par des points ! J'apprend que si tout le monde a plus ou moins le même nombre de points, ça ne change rien. Par contre, si certains en ont beaucoup moins, ils compensent leur manque de participation aux tâches ménagères par une participation financière.
Après ça, je sors au Black Cat boire un coup avec C. C'est cool.

mercredi 10 juin 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 18 :
Ce matin, les gars m'emmenent à l'aéroport. On arrive en avance et ils me laissent là. Il n'y a pas grand chos à faire alors j'achète le journal. L'aéroport de Launceston est tout riquiqui.
Arrivée à Melbourne, je prends le skybus et j'appelle C. Il va venir me retrouver à Southern Cross, la gare d'arrivée du skybus. C'est parfait. J'attend à peine 20 min. et il est déjà là. J'ai pas de mal à le reconnaitre, il est pareil que sur facebook.
Je ne le connais pas vraiment. Je l'ai contacté par un ami commun, Mick, que j'avais perdu de vue depuis une dizaine d'année. Et grâce à la magie de Facebook, on a repris contact (juste par internet mais c'est déjà ça) avec Mick. Et quand je lui ai parlé de mon projet d'Australie, il m'a dit qu'un de ses meilleurs potes, C. donc, était en ce moment à Melbourne, et il m'a mis en relation avec lui via toujours le fameux Facebook.
Voilà et là, à l'autre bout du monde, je fais la connaissance de C. Il me raconte un peu Melbourne et nous arrivons chez lui. Il habite une ancienne clinique, reconvertie en maison, avec 6 australiens. Moi qui rêvait de tester la vie de jeunes expatriés intégrés aux Australiens, me voilà servie ! C'est près de Fitzroy Garden, pas trop loin du centre ville, et aussi juste à coté de Brunswick Street et Smith Street.
On dépose mes bagages et on repart direct faire un tour en ville : ce soir, on va voir l'inauguration d'une expo dans la galerie où C. prend des cours de dessin de modèle vivant. On arrive là bas après une vingtaine de minutes de marche. Il fait bon. Les gens ont tous des looks plus fous les uns que les autres. C'est presque pire (ou mieux !) qu'au Rainbow ! Et c'est pas peu dire ! On traîne dans la galerie. On rencontre Tess, une amie de C. qui a vendu son dessin exposé.

J'apprendrais le lendemain qu'elle a payé 20$ pour exposer et vendu son dessin 5 $.... Tess a tout juste 18 ans et l'air d'une gamine de 14 ans. Ca me fera tout bizarre, lorsqu'ensuite, au bar, je l'entendrais parler cul de manière crue avec ses potes... Je me suis pris un petit coup de vieux là...


Un groupe alternatif se met à jouer. La chanteuse est japonaise, elle a des cheveux roses et l'air hyper concentré quand elle chante/crie. Elle tape aussi frénétiquement sur une caisse de batterie posée à côté d'elle.

C'est assez étrange et un peu fatiguant à la longue. Je m'éloigne pour la fin du concert. 2e coup de vieux, car les jeunes ont l'air d'apprécier...

On retrouve Clém., un ami de C. à la fin. Avec lui, on se perd dans le centre ville avant d'arriverà l'atelier de Jo, un des colocs de C. Il a un espace dans un atelier d'artiste. Il nous fait une visite guidée. Apparemment certains de ses colocataires d'atelier sont connus. Il y a un graffeur asiatique, Drew, dont j'admire le travail.

On ressort pour aller dans un petit bar branché underground, le section8. Et là Clém. ne peut pas rentrer, il a oublié sa carte d'identité et il y a un sévère check à l'entrée. Il nous quitte. Jo, C. et moi retrouvons Tess à l'intérieur. On boit des coups, puis sur les coups de 23h, C. et moi laissons Jo pour rentrer par le quartier chinois.

dimanche 7 juin 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 17 :

Aujourd'hui, j'ai réclamé un camping avec douche pour ce soir. Ca doit faire 4-5 jours sans, et même si j'ai pas trop transpiré, demain j'arrive à Melbourne, chez C. et je voudrais pas qu'il s'enfuie en courant. On se met donc en route pour Launceston après un petit déjeuner à la ferme des framboises. J'y ai gouté la saucisse boeuf-framboise, une exclusivité du coin, je parie.
Etrange mais pas mauvais finalement.
On arrive tôt à Launceston. On marche dans la ville, les gars vont chercher du travail, ils veulent aller faire du fruitpicking après mon départ. Recherches infructueuses.



Nous allons faire des lessives. A la laverie, je croise des gars du Rainbow Gathering. Là, ils me parlent.

Puis on part en quête du camping après avoir fait les courses : ce soir je cuisine Thai !
On arrive dans un camping avec douches, cuisine, etc.. et où les caravanes et tentes sont bien alignées à 3 cm les unes des autres. Ca nous fait tout bizarre, après une semaine de trips "seuls au monde" ! Je cuisine ma soupe thaie tant bien que mal sur le barbecue, mais ça marche !
Douche, dîner et on termine par le traditionnel film sous la tente. On regarde une grosse merde mais on se marre bien (Love gourou, ou un truc du genre, avec Mike Myers)

samedi 23 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 16 :
Petit déjeuner à Sheffield aujourd'hui... On s'embourgeoise, avec les délicieuses bruschettas du blacksmith café. On croise quelques hippies qui vont et viennent du Rainbow Gathering. Comme on a rien prévu aujourd'hui, on décide d'aller faire un tour là bas voir de quoi il en retourne.
En route, nous croisons une voiture qui nous fait signe. Une nana d'une quarantaine d'année nous explique qu'il faudra garer la jeep sur le parking, passer un portail, que nous serons accueillis par un comité d'accueil et qu'ensuite il nous faudra marcher.

Effectivment, quelques centaines de mètres plus loin, nous apercevons un parking. On se gare, on franchit le portail, et là, surgit de nulle part, un petit homme d'une cinquantaine d'années, complètement à poil s'avance vers nous, les bras ouverts et le sourire édenté aux lèvres en nous criant "Hug!" *
Le moment de surprise passé, on s'avance vers lui et chacun notre tour, on le serre dans nos bras. Il nous explique comment le camp est disposé puis nous laisse partir. On marche en direction de la "cuisine" où il y aurait deds françaises préparant de la bonne bouffe (ah les stéréotypes...)
Sur le chemin, on croise plusieurs personnes à l'air béat qui s'avancent à chaque fois vers nous, bras tendus en nous disant "Bienvenus à la maison" (en anglais, hein, je fais les sous-titres..)
Puis on aperçoit sous un arbre une douzaine de gens en cercle, apparement en train de méditer. Ils suivent les conseils d'un vieil homme en tee shirt jaune et aux lunettes de soleil fashion.
Ils nous font de la place dans le cercle et le vieil homme nous souhaite la "bienvenue" et nous dit qu'ils "nous attendaient depuis longtemps". L'ombre d'un doute plane alors sur moi, ainsi que des douzaines de mouches qui doivent sentir encore l'huile de coco du matin.
A la fin de la séance, le vieil homme en profite pour nous serrer (encore) dans ses bras. Puis on fait des espèces de cérémoniaux de groupe : on met une de nos mains au centre, contre celles de tout le monde, on fait un serrage de main, puis on les agite, on crie "ouhhh" et on les lève vers le ciel, et c'est fini.
On reprend notre chemin vers la cuisine. Là, plusieurs personnes chill out. Quelques unes se lèvent et nous embrassent. D'autres non. Ca me perturbe un peu. Je ne fais pas l'effort d'aller vers tout le monde. On s'assoit dans un coin. Une nana joue avec son bébé plein de boue. Elle s'absente. Lior va s'occuper de l'enfant. Une autre nana le voit seul avec le petit, s'approche de lui et vient lui parler. Il faut préciser que Lior est plutot beau gosse. A Ju et à moi, personne ne vient parler. Les gens s'affairent autour de nous. Certains à la cuisine, d'autres peignent des visages. On passe l'après midi, Lior entouré de filles et Ju et moi explorons le camp.
Mais au final, personne ne viendra plus nous parler. Et après toutes ces embrassades, hugs et autres "bienvenue", je suis un peu déçue.
Sur mon impulsion, nous repartons dîner en ville. Il est tard et il n'y a plus que deux restos merdeux ouverts. On paie 10 euros chacun une soupe chinoise dégueu. Retour au camp du lac. Feu et film sont désormais notre routine.

jeudi 21 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 15 :
Lever tranquille au bord du lac, puis un peu d'huile de coco !
On va faire un tour en ville car les garços veulent remettre un pneu normal à la place de la roue de secours. Je fais un saut sur internet pendant ce temps-là. Ca fait déjà plusieurs jours que je suis coupée du monde et que je consulte pas les mails.
On se rejoint pour aller manger un truc et mon instinct français m'indique le Blacksmith café.

Là on croise des hippies qui nous tchatchent. Ils nous parlent d'un certain Rainbow Gathering. Depuis le Rainbow Serpent Festival, je dois dire que je suis assez fan de tout ce qui est Rainbow !
On prends les infos mais finalement on décide d'aller visiter la Cheese farm, et la Raspberry farm, histoire de prendre quelques kilos.

On commence par un petit déjeuner de fromages à la cheese Farm. On a droit à une dégustation qui tue. On goûte de tout, même du fromage au wasabi, qu'est ce qu'ils sont inventifs ces australiens ! Puis on en achète tout de même quelques uns, que l'on peine à finir, après tout ce qu'on vient de se mettre dans le ventre. On est presque calés, mais on va quand même prendre le desser à la Raspberry Farm, la ferme des framboises en français. Les gaufres, crêpes et autres sont énormes et recouvertes de tonnes de trucs (chantilly, sauces, framboises... )


Pour digérer, on improvise un mini foot à trois.
On revient à 17h à Sheffield, bien calés. On prend tout de même de quoi faire des chapatis au coin du feu.

Pour la petite histoire, Sheffield, c'est une ville tellement paumée, et tellement qui attirait personne, que pour faire venir des touristes, les habitants ils ont décidé de peindre des murs de la ville, et maintenant y'a plein de peintures partout (comme des graffs mais en moins joli... et que personne n'enlève !) . Comble du comble, apparemment ça marcherait... il y aurait plus de gens qui s'arrêtent du coup...
Je vous laisse seuls juges..


Once again, a mystery of life...

mercredi 20 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 14 :

Je me lève et trouve Lior en position de méditation sur la paillasse. Je le rejoins, intriguée, et il m'initie au rituel de l'huile de coco sur le corps... Heureusement, il ne fait pas super beau. Pas de soleil, on ne cramera donc pas comme des toasts dans un grill-pain. On se masse longuement avec l'huile (chacun sur soi, on est pas en train de se mélanger, hein... ) Ca sent trop bon ! Je me mangerais presque. Puis, en attendant que Ju se lève, j'ai droit à une leçon de yoga. C'est drôle, nous voilà tous les deux au bord du lac, dans une nature superbe, en position de l'arbre, puis du guerrier.
Des promeneurs passent. Ils sourient.
Ju se lève enfin. On mange, on lit, on glande. Grâce aux miracles de la technologie moderne et au génie des 2 gars, en début d'aprem, nous nous offrons une séance de ciné dans la jeep (pour être sûrs que y'aura des batteries dans l'ordi jusqu'à la fin du film! ).
On regarde Slumdog Millionnaire. J'aime bien, mais j'avais préféré le livre, et d'aussi loin que je me souvienne, les questions étaient différentes et l'histoire aussi d'ailleurs.... Enfin la trame est là, mais c'est juste ça. Pourquoi l'avoir changé ?
Mystery....
En fin d'aprèm, on part en ville. Mission : dîner correctement puis trouver un endroit avec télé pour regarder la finale de l'open d'Australie. On dîne dans un resto indiqué par lelonely planet, mais c'est un peu de la merde. En même temps; à Sheffield il n'y a pas masse de choix, surtout le soir. Je découvre qu'un schnitzel n'est rien d'autre qu'une escalope panée. Déception je dois dire...


Pour m'en remettre, on va boire des coups au bar local.

On s'assoit avec des bières, et commence à regarder le match, et là un vieil Australien édenté vient nous parler. Il s'appelle Mick ou Nick.

En fait, il est Anglais et a voyagé partout dans le monde avant de se poser dans ce coin paumé de la Tasmanie. Il a 58 ans mais est beaucoup moins bien conservé que mes parents par exemple. En même temps je crois qu'il a pas la même hygiène de vie non plus... Moi j'ai des parents totalement sains et sportifs (pas de cigarette, jamais de la vie, quasi pas d'alcool, genre un demi verre de vin à Noël, pas de drogue, et du sport, encore à 60 ans... pas de bonbons, pas de plats en sauce... la misère quoi... )
Il nous dit qu'il a trop d'argent... Mick... et nous jette un billet de 20$ sur la table. Soit. Nous buvons à sa santé, vu que y'a pas moyen de lui rendre ses sous. Peu après on fait la connaissance d'un de ses potes. Plus jeune mais pas tellement mieux conservé. Il a l'air sympa mais pas très fut'fut'. Il nous raconte une vielle légende aborigène puis on revient au match.

On se fait mettre dehors à 22h30 car ça ferme. Ca pue, le match n'est même pas fini. Il n'y a plus rien d'ouvert de toute façon alors on repart au camp.
Les oppossums nous tiennent compagnie autour du feu.

samedi 16 mai 2009

Carnets de voyage : Australie

Jour 13 :
Après le petit déj, la douche et le package de la jeep, on décide d'aller marcher un peu dans le parc et les plages. Un peu seulement car j'ai encore des ampoules aux pieds. On part pour un circuit, soit disant de 20 minutes sur le guide, on le fait en 15 avec de longues pauses photos. Mais même en 15 minutes, les paysages sont à couper le souffle. On a vue sur toute la baie. Un peu aussi sur Wineglass Bay, une des plus belles de Tasmanie.

On repart ensuite vers les Friendly beaches. On cherche le camping, ici il est gratuit mais un peu merdeux. On se gare et on fait un tour. On arrive sur la plage par les dunes. Elle est d'une blancheur éclatante, la mer d'un bleu pur. Apparemment ce serait dû à l'absence d'une végétation apportée par l'homme dans pas mal de dunes, pour retenir le sable, et qui n'a pas été apportée ici.


Après une autre marche, plus longue, nous reprenons la jeep et décidons d'aller checker plusieurs lacs au centre nord de la Tasmanie. Les gars ont un plan de repli au cas où les lacs ressembleraient au Lake Repulse. On traverse la Tasmanie dans l'autre sens. On passe par collines, plateaux et forêts, pour arriver aux lacs. C'est affreux. Il y a des campements de vétérans du Vietnam. C'est dégueu, c'est moche... Bref on décide de mettre en route le plan de repli. Ce soir nous camperons au Lake Barrington.
On s'arrête à Sheffield en début de soirée pour faire des courses, puis on arrive au lac. Les gars font le feu, puis Lior prend la jeep pour aller chercher de l'eau potable, au point d'eau de l'autre coté du lac (10min de caisse). Lorsqu'il revient, on s'aperçoit que la jeep a un pneu crevé. Ils décident alors de partir tous les deux changer le pneu dans un endroit plus propice, genre où le sol est droit et bétonné. Je les supplie de se dépecher. La nuit ne va pas tarer à tomber, et je ne suis pas vraiment du genre à aimer rester seule dans le noir, au milieu de la forêt, elle même au milieu d'un coin perdu de la Tasmanie, loin très loin du monde que je connais bien....
Ils me laissent avec la mission Chapatis. Ca m'occupe les mains et l'esprit pendant un quelque temps, mais après un moment, ca devient vraiment trop dur de préparer la pâte, de faire cuire les chapatis sans que ça brûle et en chassant la tonne de moucherons qui essaie de se suicider dedans. Je termine la pâte tant bien que mal. La nuit commence à tomber. Le coucher de soleil est splendide mais je ne suis pas très rassurée. Enfin, ils finissent par revenir. Ils ont réussi à changer le pneu !